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Alimentation et nutrition

Dans cette partie alimentation-nutrition, vous trouverez des conseils, des astuces, mais aussi des recettes.

Si vous souhaitez voir traiter un sujet en particulier, n'hésitez pas à me le suggérer !!



L'alimentation est un des trois piliers de la naturopathie, avec l'exercice physique et l'hygiène émotionnelle.

Nous reviendrons bien évidemment sur les deux derniers, mais intéressons-nous aujourd'hui à l'alimentation nutritionnelle, à l'alimentation diététique et à ce qui les différencie. Voyons également ce que signifie manger sainement.



L'alimentation nutritionnelle

La nutrition pourrait se définir comme la science qui étudie et définit l’ensemble des processus d’assimilation et de dégradation des aliments dans l’organisme, lui permettant croissance et bon fonctionnement.

La nutrition a donc pour fonction de transformer les aliments en nutriments énergétiques ou non énergétiques.


Les nutriments énergétiques permettent d’apporter, via leur métabolisation, de l’énergie à l’organisme. Ils sont dits "caloriques" et tous ne sont pas essentiels. Ils sont au nombre de quatre :

  • Les protéines

  • Les lipides

  • Les glucides

  • L’alcool

Les nutriments non-énergétiques sont dits "acaloriques" car ils n’ont pas pour fonction d’apporter de l’énergie à l’organisme mais restent cependant essentiels à son fonctionnement, et en particulier celui de la cellule. Ce sont :

  • l’eau

  • les fibres

  • les minéraux et oligo-éléments (en particulier Calcium, Magnésium, Potassium, Sodium et Phosphore)

  • les vitamines

L’alimentation diététique

Les aliments sont notre principale ressource en nutriments. Les nutriments, qu’ils soient énergétiques ou non, sont puisés dans les aliments consommés, en plus ou moins grande quantité et en fonction de leur disponibilité pour l’être humain (on parle alors de "biodisponibilité").

Deux exemples :

Les protéines sont beaucoup plus biodisponibles dans les produits animaux que dans les produits végétaux.

On trouve plus de calcium dans les sardines que dans le lait mais leur biodisponibilité est inférieure.


Que ton aliment soit ta première médecine Hippocrate

Cet adage montre bien qu'il y a 2500 ans Hippocrate, premier médecin et premier naturopathe, avait bien saisi toute l'importance de l'alimentation sur la santé.


Une fois conscient de l'importance de l'alimentation pour la santé, il serait tentant de rechercher LE régime alimentaire idéal qui nous préserverait tous de la maladie.

Mais ça n'est pas aussi simple !

Nous sommes tous bien trop différents les uns des autres, et nos besoins physiologiques bien trop dissemblables pour qu'il puisse exister un régime alimentaire idéal et unique pour tous.

En revanche, il existe pour chacun une manière idéale de s'alimenter, prenant en compte nos propres besoins.

L'aspect nutritionnel de l'alimentation

Lorsque les apports de certains aliments et donc de certains nutriments sont insuffisants, des maladies peuvent s'installer. Il sera donc indispensable de combler ces carences en augmentant ou en introduisant ce qui fait défaut.


L'aspect diététique de l'alimentation

A la suite d'une consommation excessive de certains aliments, le corps peut se surcharger de toxines et tomber malade. Il faudra alors effectuer certaines restrictions alimentaires pour retrouver la santé.

L'alimentation saine et idéale, propre à chacun, se situera quelque part entre les deux extrêmes que sont le déficit et l'excès.


S'alimenter sainement, c'est quoi au juste ?


On pourrait définir les principes d'une alimentation saine selon six critères. Manger :

  • varié

  • local

  • de saison

  • non dénaturé

  • plus végétal qu'animal

  • cru et cuit


Manger varié

Comme il n'existe pas d'aliment qui donnerait à lui tout seul tous les nutriments nécessaires au corps humain mais nous allons les trouver dans des grands groupes d'aliments qui auront chacun leur spécialité en terme d'apport de nutriments :

  • la viande

  • le poisson

  • les fruits de mer

  • les œufs

  • les produits laitiers

  • les céréales

  • les légumineuses

  • les légumes

  • les fruits

Par « manger varié », il faut comprendre manger de tous les grands groupes d'aliments, et de différents aliments à l'intérieur d'un même groupe. Nous parlons bien de "différents aliments" et non de tous, car en en mangeant quelques-uns d'une même catégorie, nos besoins sont couverts. Évidemment, plus le nombre de ces différents aliments est grand, plus petit est le risque de carence.

Manger local

Hippocrate, qui traitait principalement ses malades en corrigeant leur régime alimentaire, était attentif au fait que les caractéristiques des aliments variaient en fonction de leur provenance.

Plus près de nous, le médecin Paul Carton (1875-1947) disait : « Pour rester dans l'ordre naturel, les êtres doivent se nourrir d'aliments qui se sont façonnés dans d'identiques et harmonieuses conditions d'insolation, d'hydratation, de vivification, etc. Aussi est-il de beaucoup préférable de se nourrir principalement d'aliments venus de nos climats et même de la localité que nous habitons, chaque fois que cela est possible, parce qu'il sont pleinement harmoniques »

Pour autant, le terme "local" ne doit pas être pris dans un sens trop restreint : on peut consommer d'autres aliments que ceux de son jardin !

En considérant les choses de manière stricte, "manger local", c'est manger des produits du terroir, ceux de son environnement proche : village, région ou province. En assouplissant la notion, c'est manger ceux de son pays. Lorsque cela est possible, on favorisera ceux de la même zone géographique et climatique ou du même continent.


Manger de saison

On dit qu'un aliment est "de saison" à partir du moment où il est arrivé à maturité et pendant toute la période qui suit au cours de laquelle il conserve sa vitalité et ses propriétés.

La nature nous offre les aliments à maturité au moment où notre corps en a besoin.

Par exemple, c'est au cours des mois les plus chauds que l'on trouvera les légumes les plus juteux comme la tomate, les concombre, le melon … En effet, avec les températures élevées, les besoins en liquides sont accrus.

A l'inverse, le froid de l'hiver demande une nourriture bien plus consistante et calorique qui pourra être apportée par les carottes, châtaignes, légumineuses, pommes de terre, les pommes ou les poires etc.

Vous trouverez ici les aliments au fil des mois


Manger non dénaturé

Dans l'idéal, les aliments devraient être consommées tels qu'ils poussent, c'est à dire sans modification de leur composition.

Les procédés de dénaturation des aliments (qui leur font perdre leur caractère naturel) sont de deux sortes :

  • ceux qui enlèvent quelque chose à l'aliment.

  • ceux qui ajoutent quelque chose à l'aliment.

Dans la dénaturation par soustraction, les aliments concernés vont être privés d'une partie de leurs constituants. C'est la distinction entre les termes "complets" et "non-complet". Ça sera le cas par exemple pour le lait dont on n'a pas prélevé la crème, qui sera un aliment complet, dit entier, alors que le lait écrémé sera lui un aliment incomplet. C'est également le cas pour les céréales et par conséquent les farines, les huiles raffinées ou première pression à froid, le sucre, etc. (nous y reviendront plus en détail dans des prochains articles).


Avec la dénaturation par addition, viendront s'ajouter aux aliments des substances étrangères à ceux-ci, telles que les pesticides, les insecticides, les antibiotiques... ou encore ce que l'on nomme additifs alimentaires afin d'améliorer la présentation, la texture, le goût ou la conservation de ces aliments.

Par ces adjonctions, les aliments perdent leurs propriétés originelles pour en acquérir d'autres, généralement peu favorables à la santé en raison du caractère nocif de ces substances ajoutées.

On favorisera donc, autant que possible, la consommation d'aliments bio. Par le terme bio on entend : qui est resté tel que la nature le donne, ou encore produits en accord avec les cycles biologiques.


Manger davantage d'aliments d'origine végétale qu'animale

On trouve, dans la nature, beaucoup plus d'aliments d'origine végétale que d'origine animale (une cinquantaine de légumes, autant de fruits, ainsi que des céréales et légumineuses pour une douzaine d'animaux à viande, deux douzaines de sortes de poissons, les œufs et les laitages)

Pour combler ses besoins nutritionnels, l'homme a besoin, dans sa ration alimentaire de :

  • 55% de glucides dont les sources sont exclusivement végétales.

  • 30% de lipides de sources végétales (huiles, oléagineux) ou animales (crème, saindoux).

  • 15% de protéines dont la source est essentiellement animale.

Nos besoins seront donc davantage couverts par les aliments végétaux qu'animaux.

Par ailleurs, la construction du tube digestif le rend plus à même de digérer des grosses quantités de plantes que de chairs. Il est plus performant pour éliminer les toxines végétales qu'animales.


Manger cru et cuit

Il existe de nombreux aliments que nous pouvons consommer crus. Les vitamines et les enzymes restent alors intactes. Les fibres des végétaux nécessitent d'êtres mâchées ce qui amène plus rapidement à la satiété et permet de consommer moins de nourriture.

Pour autant, les avantages de consommer des aliments crus ne doivent pas faire abandonner le cuit. Toutes les vitamines ne sont pas détruites par la cuisson, et en outre, certains aliments ne peuvent être consommés que cuits (les céréales, par exemple doivent être prédigérés par la cuisson puisque notre tube digestif n'est pas capable d'en digérer l'amidon).

La cuisson des aliments apporte par ailleurs de la chaleur au corps, ce qui dispense ce dernier de la produire lui-même. Cela peut se révéler indispensable dans les pays au climat rigoureux.

Voilà les notions d'alimentation et de nutrition un peu débroussaillées !


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